Les victimes des
Associations de Défense de la Famille et de l’Individu (ADFI)
se constituent en association
Le 19 décembre 2005, des victimes des Associations de Défense de la Famille et de l’Individu (ADFI) ont décidé de se regrouper sous forme d’une association afin de mieux se défendre et de se faire entendre des pouvoirs publics. L’association prend le nom d’Association d’Aide aux Victimes des ADFI.
Depuis 1974, année de création de la première ADFI, le nombre de victimes de ce réseau « pseudo-associatif » (financement public à près de 95 %) n’a cessé de croître.
Souvent isolées, sans ressource, fragilisées par des atteintes à leur vie privée ou professionnelle, sans conseil juridique, nombre de ces personnes n’ont pu ni s’exprimer, ni demander réparation devant la justice.
Les victimes sont généralement attaquées en raison de leurs pratiques spirituelles, de leurs croyances religieuses, de leurs pratiques de bien-être ou de leurs pratiques thérapeutiques.
L’Union Nationale des ADFI s’est récemment attaquée aux clubs du rire, n’hésitant pas à parler d’un « réseau gravitant autour du rire », d’une « mouvance ésotérique », ajoutant « tous se côtoient, se recommandent les uns aux autres », « nous sommes en présence de requins ». Autant d’accusations gratuites sans aucune preuve tangible.
L’UNADFI et son réseau national disposent d’immenses moyens financiers obtenus en sollicitant sans cesse les ministères et les collectivités locales (plus d’1 million d’euros de subventions pour la seule année 2000). Paradoxalement les contributions des membres, moins de 5% du budget, n’ont cessé de diminuer au cours des dernières années.
A ce jour, l’UNADFI et les ADFI deviennent de plus en plus impopulaires. Plusieurs centaines de personnes ont récemment manifesté devant leurs locaux à Paris et à Lille.
Les buts de l’Association d’Aide aux Victimes des ADFI sont d’offrir un soutien et des conseils juridiques aux victimes.