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sectaire

  • Exit-councelling et deprogramming : l’ambiguité

    Dans un article précédent, nous avons abordé ce sujet. En effet, la littérature de l’UNADFI fait depuis quelques années référence à  la pratique de l’exit-councelling, la présentant comme une méthode acceptable pour faire renier leurs croyances aux membres des minorités de conviction. Daniel Picotin, un avocat bordelais partisan des méthodes radicales et lui-même proche de la mouvance de l’UNADFI, promeut largement les activités d’exit councelling qu’il pratique. Le coût de  la remise au pas de la brebis égarée pouvant atteindre plus de 10 000 euros. Un juteux business.

    Nous avons reçu un témoignage de deprogramming pratiqué dans les années 80, nous vous le présentons ici : témoignage de Claire:

    « A cette époque, mes parents étaient en contact avec l' A.D.F.I. et ils ont décidé d'utiliser la violence : me kidnapper, me séquestrer dans un lieu sûr afin de pouvoir utiliser les techniques des déprogammeurs qui se chargeront de me faire renier ma foi.

    Le 3 mars 1982, mes parents, mon frère et ma belle soeur m'obligent de force à entrer dans leur voiture. J’essaye de les convaincre de me relâcher, impossible, je suis emmenée dans une maison louée par eux où je devais attendre l'arrivée dans la soirée de 2 déprogrammeurs américains et d’Alexandra Schmitt traductrice et membre de l' A.D.F.I.

    De nuit,ils m'embarquent dans une camionnette aménagée sans siège arrière, impossible pour moi de voir où l'on se rend. Mes ravisseurs me débarquent dans une maison isolée en pleine montagne à quelques kilomètres de la Suisse. A l'intérieur, des dortoirs avec des lits superposés peuvent accueillir plus de 10 personnes.

    Pendant ma séquestration je ne peux rester seule, Alexandra Schmitt me suis  partout et je dois prendre ma douche en sa présence. Dans la salle de bain, le miroir a été enlevé, afin, m’expliquent-­ils, de me protéger, car ils savent qu'on m'a donné des consignes de me suicider. Pas du tout, mais c'est surtout pour pouvoir m'humilier et me ridiculiser et c'est ce qu'ils essayent constamment de faire.

    En me répétant mensonges sur mensonges ils veulent me persuader que j’ai été lavée du cerveau et que je suis devenue incapable de penser par moi même. Les déprogrammeurs tentent de me déstabiliser continuellement, leur discours est répétitif. Je suis obligée de les écouter pendant des heures, ils sont trois, tous plus âgés et je sens qu'à tous moments ils pourraient utiliser la violence.

    Je suis restée trois jours séquestrée jusqu’à ce que la police me retrouve et me libère. »

     

    Un tel témoignage fait froid dans le dos. A savoir si l’ADFI approuve ou non ce genre de méthode ? La réponse nous est donnée par l’ADFI elle-même dans un courrier confidentiel adressé aux présidents des ADFI. L’ADFI Paris ne condamne absolument pas la méthode du deprogramming, mais au contraire considère que : « l’affaire C…… [Claire] a été bénéfique pour secouer le gouvernement ».

    Pour se faire une idée plus complète sur cette affaire de deprogramming et les éventuels liens avec  l’ADFI, voici la transcription d’une émission "En Quête de vérité" présentée par Jean-Pierre Foucault sur  TF1 le 18 Décembre 1991.

    Merci par avance de nous envoyer vos témoignages sur l’ADFI, l’exit-councelling ou le deprogramming en mettant un commentaire sur cet article.

  • Unadfi ... CONFIDENTIEL ... Adfi ... CONFIDENTIEL ...

    Mais qu'est-ce qui est confidentiel dans les comptes de l'UNADFI et des ADFI ?

    L'UNADFI et des ADFI ont pris l'habitude d'estampiller leurs comptes d'un très visible : CONFIDENTIEL.

    Or, leur source de financement est quasiment à 100% l'argent du contribuable. Donc que doivent-ils cacher ? et à qui ?

    La question reste ouverte.

    Nous suggérons quelques aspects de leur fonctionnement qu'il ne faudrait peut-être pas ébruiter (Voir compte ADFI Nord):

    3076 € de cotisations des membres pour des subventions d'exploitation de 104 587,97 €, soit 34 € de fonds publics pour 1 € apporté par les membres

    222,65 € seulement de frais liés à la publication de documentations .... alors que les subventions obtenues sont justifiées par la divulgation de documentation

     

     

  • La preuve : un problème majeur pour l'UNADFI !

    Dans une interview publiée le 19 novembre 2007 par le journal Ouest-France - Brest et recueilli par Yves-Marie Robin, Catherine Picard, présidente de l'UNADFI, déclare concernant les actions de l'UNADFI :

    "Autre problème majeur : les juges demandent toujours des preuves de ce qui est rapporté, dénoncé." "Même en possédant les manuels des dirigeants et les cours dispensés aux adeptes, on a du mal, parfois, à apporter des preuves de ce que nous dénonçons."

    Quand l'UNADFI fait ses demandes de budgets colossaux aux différents ministères, seuls sources de financement du fait de la participation financière dérisoire des membres de l'UNADFI, l'argument utilisé est par contre qu'ils ont beaucoup de preuves contre les "sectes" !

    Les preuves pour obtenir plus de 400 000 € de subventions du gouvernement (budget 2006) seraient-elles différentes des preuves que la justice réclame ?