Dans la Circulaire du 27 mai 2005 relative à la lutte contre les dérives sectaires (NOR : PRMX0508471C), le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait demandé l’arrêt de l’utilisation des «listes noires» de citoyens :
« L'expérience a montré qu'une démarche consistant, pour les pouvoirs publics, à qualifier de « secte » tel ou tel groupement et à fonder leur action sur cette seule qualification ne permettrait pas d'assurer efficacement cette conciliation et de fonder solidement en droit les initiatives prises. » […] « Le recours à des listes de groupements sera évité au profit de l’utilisation de faisceaux de critères. Je vous demande de procéder à cette mise à jour au plus tard pour le 31 décembre 2005. »
Selon un communiqué du Conseil Général d’Ile de France, l’ADFI semble avoir rétabli la bonne vieille pratique de ces « listes noires » et cela avec la bénédiction et les finances du Conseil Général d’Ile de France : « La Région lui [l’ADFI] octroie une subvention de 17.000 € par an durant trois ans pour mener à bien cette étude qui permettra de mieux connaître les pratiques de ces groupes et leur implantation en Île-de-France. Avec le concours d’un médecin et d’un psychologue, l’association devrait parvenir à lister une centaine de groupe par année de programme. »