La Miviludes voulait sa brigade d’intervention, elle l’a obtenue (la « Caimades ») et a pu l’utiliser récemment. En effet, le Dauphiné libéré du 25 février nous apprend l’existence d’un centre de biodynamisme dans la Drôme, qui proposerait selon le journal des « stages pour personnes en manque de confiance en soi ». En 2010, un juge ouvre une information judiciaire concernant une activité « potentiellement sectaire ou déviante» - ce qui n’est pas un délit. Le secrétaire général de la Miviludes quant à lui explique que « c’est une association de défense de victimes de sectes qui nous a mis au courant des pratiques dans ce centre... Selon les éléments recueillis en 2009, la créatrice du centre semblait exercer une emprise mentale sur les stagiaires avec rupture familiale et professionnelle ». Beaucoup de suppositions.
Par contre les gendarmes de la Compagnie de Nyons « venus en renfort » et la fameuse « Camaides » sont bien réels, au nombre de 70, qui encerclent le centre le 22 février. Quatre personnes responsables de ce centre de biodynamisme ont été mises en garde à vue et mises en examen pour « abus de faiblesse de personne en état de sujétion psychologique ».
Ce n’est pas la première fois que se produisent ce genre de « descentes » militaires, sur simple « signalement », pour que l’enquête aboutisse finalement à un non-lieu, renforçant seulement le sentiment d’arbitraire et de non-respect de la liberté de conviction en France.
SOURCE : http://www.coordiap.com