Quelques mouvements d'argent récents dans les caisses de l'UNADFI !
Conseil Régional d'Ile de France : le 14 août 2007 15:30
"Pour lutter contre les sectes, la Région soutient l'élaboration d'un recensement de groupes qui s'abritent derrière le paravent des médecines douces.
[...]
C'est le travail qu'entend mener en Île-de-France l'Association pour la défense des familles et de l'individu (ADFI) qui rencontre de plus en plus de personnes victimes de ces petits groupes.
La Région lui octroie une subvention de 17.000 euros par an durant trois ans ...
ADFI (documents originaux) - Page 4
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L'UNADFI condamnée ..... et subventionnée !
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30ème anniversaire de l'ADFI Nord Pas-de-Calais: Une salle vide mais des caisses pleines !
Pour son 30ème anniversaire l'ADFI Nord Pas-de-Calais a réussi à faire salle vide par contre les caisses elles étaient pleines d'argent public !
N'hésitez pas à informer les gestionnaires des fonds publics, ils apprécieront certainement de savoir à quoi servent leurs subventions. -
Le modèle chinois analysé par le vice-président de l’UNADFI !
Alors que l’UNADFI est financée à près de 100 % par l’Etat, on peut s’interroger quand Jean-Pierre Jougla, vice président actuel de l’UNADFI, prend exemple sur le modèle chinois en ce qui concerne la gestion des relations avec les minorités religieuses.
S’appuyant sur des propos qui traduisent parfaitement l’idéologie du gouvernement chinois contre le mouvement Fa Lun Gong (voir article ci-dessous): « La secte Fa Lun Gong, bizarre nébuleuse de défavorisés qui tentent de se rassurer en communiant dans un incompréhensible galimatias mystique rythmé par une gymnastique traditionnelle »,
Jean-Pierre Jougla écrit :
« Que l'on aimerait lire de telles lignes à propos de nos sectes locales tant ces propos peuvent s'appliquer à la plupart d'entre elles. »
Dans cet article, publié sur Internet, Jean-Pierre Jougla analyse la première réaction du gouvernement chinois, en 1999, contre le mouvement Fa Lun Gong, et cherche à voir comment cet exemple chinois pourrait inspirer l’Europe : « La Chine nous permettrait-elle de prendre la distance nécessaire et de voir une fois encore nos propres démons à l'œuvre. »
Autant de raisons qui nous amènent à nous interroger :
Comment l’UNADFI peut-elle avoir un vice-président qui s’inspire de l’idéologie chinoise pour la gestion des relations avec les minorités religieuses ?
Comment l’Etat français peut-il financer l’UNADFI et ses satellites à hauteur d’un demi million d’euros par an quand son vice président s’appuie sur une idéologie si éloignée des droits de l’homme ?
Article de Jean Pierre Jougla publié sur Internet (extraits):
Le journal Le Monde des 8 et 9 août 1999 a publié un article de Francis DERON intitulé « Le retour des vieux démons chinois » à propos de la réaction du gouvernement chinois contre la secte Falungong.
[…]
Mais la plupart des observateurs intimidés par le terrorisme intellectuel des sectes se refusent à porter un jugement sur le contenu des « enseignements » sectaires, se refusent à considérer que nos sociétés et nos politiques aient une quelconque responsabilité dans le succès de nos sectes, se refusent à considérer que le phénomène sectaire soit une régression archaïque, une négation de la « rationalité élémentaire », et se refusent enfin à considérer « la réalité de l'influence des sectes sur le devenir du corps social. »
La Chine nous permettrait-elle de prendre la distance nécessaire et de voir une fois encore nos propres démons à l'œuvre.
[…]
Les propos de Francis Deron peuvent donc être lus mutatis mutandis.
Ils ont le mérite de poser quelques-unes des vraies questions soulevées par le phénomène sectaire :
« La secte Fa Lun Gong, bizarre nébuleuse de défavorisés qui tentent de se rassurer en communiant dans un incompréhensible galimatias mystique rythmé par une gymnastique traditionnelle. »
« A bien lire les « œuvres » de ce prophète là (le gourou Li Hongzhi), on retrouve la vieille pulsion chinoise du rejet de l'étranger, une très ancienne et viscérale fuite vers un passé mythifié devant les progrès les plus simples venus de l'extérieur ou perçus comme tels : médecine, hygiène, science, pour ne pas dire de la toute bête rationalité élémentaire. »
[…]
Que l'on aimerait lire de telles lignes à propos de nos sectes locales tant ces propos peuvent s'appliquer à la plupart d'entre elles.
Et pourtant la plupart des observateurs se refusent à porter un jugement négatif sur le contenu des «enseignements » sectaires sous prétexte que leurs élucubrations seraient protégées par la liberté de pensée et la liberté de conscience lesquelles relèvent du nombre de nos libertés publiques. Pourtant une connaissance du contenu sectaire est essentielle à la compréhension de leur dangerosité en ce qu'il enferme les adeptes dans une vision close, simplificatrice et illusoire d'un monde réel complexe et en devenir.
Le galimatias mystique rythmé par des pratiques superstitieuses ou magiques n'est pas l'apanage de la seule secte du gourou Li Hongzhi, loin de là.
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